Historique

  • 1990 : Le Maroc parmi les premiers à signer la CIDE

    Le 20 novembre 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant voit le jour. C’est le premier texte qui reconnaît les droits de l’enfant. La CIDE fait de l'enfant un sujet de droits qui touchent à l’ensemble des domaines : civil, politique, économique, social et culturel. En février 1990, le Maroc signe la Convention, confirmant ainsi l'engagement du Royaume à protéger l'enfant.

  • 1993 : Les droits de l’Enfant consacrés à l’échelle nationale

    Le gouvernement marocain a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de L'Enfant en juin 1993. En ratifiant ce traité international, le Royaume s’est ainsi engagé à garantir l’intérêt supérieur de l’enfant et à le protéger de toutes les formes d’exploitation.

  • 1994 : Tenue de la 1ère édition du Congrès national des droits de l’Enfant

    Le Maroc s’est engagé dans la concrétisation de la Convention des Nations Unies un an après sa ratification. La première initiative menée dans ce sens fut la tenue du premier Congrès national des droits de l’Enfant sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, en mai 1994 à Casablanca. Ce premier congrès a réuni toutes parties impliquées dans les divers domaines de l’enfance, aussi bien de la société civile que des départements ministériels afin de les sensibiliser aux nouveaux engagements du Royaume.
    « … Notre décision de faire de votre congrès un observatoire national auquel sera assignée la tâche de poursuivre la stratégie relative à la mise en œuvre de la convention onusienne, ainsi que notre nomination à sa présidence de notre chère fille aînée, la princesse Lalla Meryem, proviennent de notre foi inébranlable dans le soutien que nous voulons apporter à l’action associative que nous espérons voir devenir une tradition louable permanente dans notre pays… ». Extrait du message royal adressé à la deuxième session du Congrès National des droitss de l’Enfant (1995).

  • 1995 : Le Congrès prend la forme d’un Observatoire

    Le Congrès national, mis en place comme mécanisme de suivi de la Convention des Nations Unies, a été érigé en Observatoire national des droits de l’Enfant. Cette transformation, voulue par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, a été annoncé lors de la deuxième édition du Congrès, tenue à Kénitra en mai 1996. Feu Sa Majesté Hassan II a également confié la présidence de cette nouvelle institution permanente à Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem. La création de l’Observatoire est alors vue comme une étape importante dans le processus de consolidation des actions menées en faveur de l’enfance, confirmant ainsi la volonté du Royaume de créer les conditions de nature à permettre aux enfants de jouir de l’ensemble de leurs droits.

  • 1999 : Création du Centre d’écoute

    L’année 1999 marque un nouvel élan dans l’action de l’ONDE. C’est au cours de cette année que Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem a inauguré le Centre National d’Ecoute et de Protection des Enfants victimes de violence, d’Exploitation et d’Inclusion, avec tous ses mécanismes en particulier le Numéro vert « 2511 ».

  • 1999 : Mise en place du Parlement de l’Enfant

    Au printemps 1999, et après un long processus préparatoire, s'est tenue la première session d'un rouage essentiel du dispositif de mise en œuvre par notre pays de la Convention des Nations Unies des Droits de L'Enfant : le ' Parlement de l'enfant '. La mise sur pied de cette instance, que L'Observatoire conçoit comme un forum de dialogue et de concertation entre les enfants, vient concrétiser l'une des recommandations majeures du Congrès National des Droits de l'Enfant, et rejoint plusieurs objectifs. Il s’agit d’offrir l'occasion à des enfants de différentes classes d'âge, et provenant de l'ensemble des régions du Royaume de disposer d'un cadre permanent et structuré d'échanges et de débat.